SOMMAIRE |
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Chroniques
de
Julien Jaffré
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Ce
mois ci
CHRONIQUES
18
13 & GOD.WORLD STANDARD. TROY VON
BALTHAZAR. VLAD. L.PIERRE. THE REMOTE VIEWER. Robin FOX.
FS BLUMM. POPULOUS. THE GASMAN. SINISTRI. Keith FULLERTON
WHITMAN/ greg DAVIS. PXP. THE KONKI DUET. LAUTER. MARGO.
JASMIN01. Alexander PETERHAENSEL. Dino FELIPE. V/a RONDA.
TARAB. LOOPER. Masha QRELLA. COLEMAN/ HAUTZINGER/SACHIKO
M/YOSHIHIDE. Jon MUELLER. The CHOPSTICK SISTERS. The WILD
BUD. The DAYS. ELEKTROPHONVINTAGE. ROOM 204. OBADIA. Ben
GIBBARD/Andrew KENNY.Ronnie SUNDIN. Xabier ERKIZIA. PASTACAS.
LOUIS. ROOTS MANUVA. THEODORE. ENON. SETTLFISH. THE THING.
V/a TOYTRONIC . OCHRE. 3PCONCEPTS. ABRAXAS PROJECT. SHANE
COUGH. NAVEL. MLADA FRONTA. John CONVERTINO. AMON TOBIN.
STUNTMAN 5. SKUGGE & STRAVOSTRAND.FENIN. ECHO DEPTH
FINDERS. IGNATUS. COLLEEN. PERCEVAL MUSIC. SPRINGINT GUT.
SNA-FU. V/a TALES OF THE UNREST.Michael GALASSO.Johzn SKUGGE.
BUSDRIVER. INNOCENT X. SUPERCILIOUS. THE PREFECTS. RUBIN
STEINER.
CHRONIQUES
17
John ZORN . KAADA / PATTON . THE BERG
SANS NIPPLE . KILN . SOLVENT . PAN/TONE . Alexander RISHAUG
. BLACK EYES COUGH . Damien MINGUS . Stepahn MICUS. Q AND
NOT U . STYROFOAM . DANA HILLIOT . O.BLAAT . PROPERGOL Y
COLARGOL . Vitor JOAQUIM . PSYKICK LYRIKHAH . KAMMERFLIMMER
KOLLEKTIEF . BJORGULFSSON/ PIMMON /THORSSON . HANALEI .
TETRAULT/ OTOMO . THE PATRIOTIC SUNDAY . MORCEAUX DE MACHINES
. POLA . AUTODIGEST . DIE WELTTRAUMFORSCHER . GOO . PATRICK
WOLF . STATE RIVER WIDENING . WILLIT/ DEUPREE . MARCLAY
. MOUSE ON MARS . GRAILS . SUN PLEXUS . EPSYLON ZYGMA CLUB
. FRANCESCO ARENA . LUDMILA . Michaela MELIAN . FS BLUMM
. HENKE . ENCRE . V/a NOISE &THE CITY . V/a NEUROT . FORMANEX
. REUBER . TILIA . INFANT . ENABLERS . ILIOS . V/a MONIKA
FORCE . TREVOR DUNN S TRIO . SUSANNA & THE MAGICAL ORCHESTRA
. ISIS . MILGRAM. SKOLTZ KOLGEN . V/a PORC EPIC . ARMAND
MELIES . RD16 . KREIDLER . BLOOD AND TIME . MARSEN JULES
. AETHER . NIMP . SUPERCILIOUS . TOOG . RUBIN STEINER .
MATTIN/ WORKMAN . ICHLIEBELOVE . PRINCESSE ROTATIVE . STAFOENN
HAKON . CANCEL N. PARESSANT . THE SOFT RIDER. KAMIDO TU
. MALAUSSENE Vs BANGA . JAMES T COTTON . ANA . GREG HEADLEY
. NOWHERE . SOFUS FORSBERG. OBNY . LOSOUL . OHM EDITIONS/
AVATAR . KOTRA . BORISOB/ NIKKILA.
CHRONIQUES 16
COBRA
KILLER . TRAVAUX PUBLICS . V/a STAUBGOLD . KARATE .. LALI
PUNA . KERRIER DISTRICT . STRATEGY . Pascal SCHÄFER
. V/a Antologia de musica electronica portuguesa . FIRE
WERE SHOT . SWOD . PATERAS/ BAXTER/BROWN . SCHURER .. @C
. ADAM WILTZIE . RAN SLAVIN . THE ETERNALS . CHILDRENS
OF MU . MAX EASTLEY/ DAVID TOOP . CHARALAMBIDES . ANGIL .
BIP-HOP VOLUME 7 . EYVIND KANG . COCOON . VENETIANS SNARES
. LULLATONE . Corker Conboy . POST INDUSTIAL BOYS .. STEPHAN
WITTWER . GROWING . ILIOS . YANNIS KYRIAKIDES/VEENFABRIEK
. MINIT . THE GO-FIND . MICHAEL J SCHUMACHER . MILOSCH
2004
CHRONIQUES
#15
BATHYSCAPHE
. TRAVAUX-PUBLICS . SPEKTRUM . LUNT . BAKA ! .. V/a
MUSIK EXPERIENCE . LANGUAGE COMPUTER . AGF . Tô .. TRICATEL
. MEN’S BEST FRIEND . MAX HAIVEN/JON VAUGHN . V/a List .
RYOICHI KUROKAWA . SKETCHES OF PAIN . MINOTAURE SCHOCK .
Z_E_L_L_E . V/a Rural Psychogeography . MARGO . FORMA.
2.03 . FAUST Vs DALEK . MANITOBA . COURTIS / MARHAUG
. LUCKY R’ . EXPLOSIONS IN THE SKY . REMARC . JOSH RITTER
. GROWING . CHRISTIAN RENOU/ANEMONE TUBE . BREEZY TEMPLE
. GUINEA PIG . V/A Kraakgeluiden doc1 1999-2003 . DIRGE
. ATONE . HARPAGES . DEPTH AFFECT . REBECCA . JONO EL GRANDE
. SKYPHONE . PUYO PUYO . MEAT BEAT MANIFESTO . WESCHEL GARLAND
AND WORLD STANDARD . BRAILLE . HAMLET . O.Lamm & Sutekh
. V/A HAUNTED WEATHER . MITCHELL AKIYAMA . ALEX GARRACOTCHE
& STEPHAN KRIEGER . FUNKSTORUNG . HELIOGABALE .. THE
SIDE OF JORDAN . FROM:/TO: . RAUD & HOLLAND .. EXCAVATION
SONORE . HYPO . THE LOOP ORCHESTRA . CLOUDHEAD . PAULO RAPOSO
& MARS BEHRENS . V/A Nothing but a Funk Thang
. Jorg PIRINGER . KID SPATULA . AIRPORT CITY EXPRESS . EPSYLUN
ZYGMA CLUB . SUGAR PLUM FAIRY . Jean Luc Guionnet &
Eric La Casa . CM VON HAUSSWOLFF . JOHN BUTCHER . YEYE .
Pierre BONDU . MINIMALISTIC SWEDEN . BABY FORD . DJ DAMAGE
. FLUNK . ALCAHA SOUNDSYSTEM . DAY &TAXI . PHI LIFE
CYPHER . NHX . 90 DAY MEN . Fort Laudendale . Le POP 2 .
PERLON . TBA . TANDY . WHOPPER . Villalobos . LUNGFISH .
TWERK . MICHAEL YONKERS BAND . Andrew Thomas . SERGEJ MOHNTAU
. The Limps Twins . ABSiNTHE (PROVISOIRE) . Gustavo Lamas
. SETH P BRUNDEL . The Sound Of Warhammer . BEXAR BEXAR
. Active Suspension at Vooruit, GENT . PLANETALDOL .. FEIST
. THE SHINS . Arman MELIES . GREENBANK . ROSIE THOMAS .
V/A STEREO DELUXE . JASCH . KAMIDO . ARMAND-FLORIAND DIDIER
. TANTE HORTENSE . METAMATICS . HELLFIRE . Laurent PLESSIET
. ISO 68 . BMB Con . CARLO FASHION . JAS
CHRONIQUES #14
EXTENSIONS . LEFT / MIDDLE / RIGHT . BERNARD FLEISCHMANN
. CHARALAMBIDES . KAFFE MATTEWS . TRIOSK MEETS JAN JELINEK
. NAO TOKUI . FANTOMAS . DEAN ROBERTS . CINELUX . FUTURE
PILOT AKA . KAT COSM . OLAF HUND & HIS ORCHESTRE TOUT JUSTE .
FORMANEX/AMM . PLURAMON . V/A LOST IN TRANSLATION .. KID
606 . THOMAS MERY . PAUL WIRKUS . POLMO POLPO . NITRADA .
MELODIUM . DUDLEY . BIAS . HANS JOAQUIM IRMLER . ENCRE
. KHANATE . ADVENTURE TIMES . V/a CIRQUE . PIANO MAGIC .
THE HIGH LLAMAS . THE BOOKS . REFREE . XANOPTICON . GRIDLOCK
. WILLIAM ELLIOT WHITEMORE DIM MAK . PARADISE ISLAND . DANCE
DISASTER MOOVEMENT . EKKEHARD EHLERS / JOSEPH SUCHY / FRANZ
HAUTZINGER . OKKERVIL RIVER . ANTIFROST . THE PAPER CHASES .
THE SILVER mt ZION MEMORIAL ORCHESTRA & TRA-LA-LA BAND WITH
CHOIR . RED SNAPPER . AUTODIGEST . SUMUGAN SIVANESAW / DURAN
VAZQUEZ .LEE VAN DOWSKI .WE GOT MONKEYS . RAINIER LERICOLAIS
. GRASSKIRT . ANABEL’S POPPY DAYS . FABRIQUE DE COULEURS
. METAXU . XIU XIU . NOVEL 23 . ERIK FRIEDLANDER .. DICKY
BIRD . SANTA CRUZ . PW LONG . DO MAKE SAY THINK . CHICA
& THE FOLDER 42 . CLEAR HORIZON . TELEFON TEL AVIV . Ms
JOHN SODA . Phrênésie #2 . EINOMA . BRUNO DESCOUT . J XAVERRE
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THE
REMOTE VIEWER Let
your heart draw line (City Centre Office/ La
Baleine)
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On
ne sait réellement à quoi tient cet attachement qui nous lie indéfectiblement
à The Remote Viewer…est-ce leur passé au sein de Hood,
groupe merveilleux entre tous ou plus simplement leur musique qui
semble éclore d'une longue léthargie, bourgeons musicaux perçant
la neige en quête de vents printaniers. Toujours est-il que c'est
une sensation profonde de bien être qui nous inonde. Le sens d'un
renouveau.. Les fluctuations de leur musique tiennent davantage
de la brise légère venant perturber la surface supérieure de l'océan
que d'une houle plus prompte à rompre la plénitude marine. Chaque
moment est important dans leur musique, les compositions et les
sons trouvant une raison d'être dans les silences et inversement.
La couleur générale n'est pas à la fête, mais évoque plus volontiers
l'inquiétude, le vague à l'âme ou la tristesse (I'm sad feeling
/ last night you said goodbye, now it seems years). Pour autant,
on vit cela davantage comme une sinécure, une délivrance aux maux
de nos âmes. D'une scandaleuse et discrète beauté.
www.city-centre-offices.de
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SINISTRI
Free Pulse (Hapna/ Metamkine)
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Ce
trio italien, issu des cendres de Starfuckers (tout un programme)
s'applique à développer une direction musicale hautement personnelle,
qui se construit autour d'une sainte trinité sonique, tour à tour
électrique, acoustique et électronique. Opérant sous les principes
de l'intuitif, ils appuient leur démarche sur une recherche dans
divers domaines des musiques modernes et contemporaines, puisant
dans les techniques du blues, des musiques concrètes, de l'électro-acoustique
du funk et du jazz. Décrite comme de la nonmetric music et appuyant
leur pratique sur un Dogme, un manifeste assez radical et sérieux,
Sinitri invite ici l'esprit de l'auditeur à cheminer le long
des arpents sinueux et délicats de l'improvisation et de la voltige
maîtrisée. Une musique qui trouve ses qualités sur la longueur de
ces 10 titres et conviendra aux amateurs du genre. A noter que leur
travail n'a aucun copyright, s'inscrivant dans un courant plus vaste,
soit the Creative Commons Attribution- non commercial -No derives
license.
www.hapna.com
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ENON
lost marbles and exploded evidence (Touch & go/ chronowax)
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Tant
qu'il y aura des artistes ou collectifs pour nous faire oublier
la grisaille du quotidien, nos afflictions et nos épreuves, on pourra
encore avoir foi en la musique, en sa capacité à nous porter au-delà
de nos maux et des vicissitudes de nos existences. Enon pratique
un pop-rock à sensibilité électro impétueux et sautillant, enflammé
et trépidant, hautement communicatif et grégaire, ingénu, également.
L'originalité du groupe réside certainement dans la personnalité
de ses musiciens, qui tient pour beaucoup à leur origine, depuis
la chanteuse, Toko Yasuda japonaise de son état, qui avec
sa manière très féminine et ludique de psalmodier insuffle une énergie
rare et naïve aux constructions mélodiques du groupe. Les musiciens,
ensuite Rick Lee (synthe), John Schmersal (voix, sample)
et Steve Calhoon (percussion) dont la vitalité et le groove
engendrent tantôt une haute dose d'adrénaline, tantôt une chaleur
électrique. La basse assurant une rythmique souple et tonitruante
à l'ensemble. Des détails d'électro débridés lignée Trevor Jackson
viennent parfaire l'unité. Ce cd est en fait un recueil, une chrestomathie
(osons le mot !) de vacations et d'exercices de styles en une variété
de lieux et de supports, depuis des singles de magazines ou de websites,
de 7' de petits labels (Do tell rec/Frenchkiss, Troubleman, Friction
rec, Extra ball, Hold on slowboy rec) ou au cours de sessions
radio. Ce disque au graphisme très tendance façon Geneviève Guckler
a la poésie d'une bulle de savon et sa fragilité mêlée. L'album
est accompagné d'un DVD, où sont compilés clips, d'interventions
d'interviews et de délires de ce trio ravageur.. A écouter d'urgence.
www.touchandgo.com
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THE
THING Garage (Smalltown superjazz/ Chronowax )
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Hommage
au Grand Nord ou au chef d'œuvre de Carpenter, qu'importe! La Chose
est de retour en ville, dans la petite ville au super son. Le miraculeux
et inespéré label Smalltown Supersound projette ainsi à nos
oreilles sa nouvelle petite missive, production embrasée en provenance
de Stockholm où, c'est bien connu, le cœur des hommes est plus brûlant
que le soleil. Matière incandescente, The THING (déjà croisé
sur Crazy Wisdom) est composée de Mats Gustafsson
(saxophone Tenor & bariton), Pall Nilssen Love (Percussions,
batterie et samples) et Ingebrigt Harer Flaten (Double basse)
; groupe à variables in-ajustables, qui comprime un mélange viscéral
de jazz, de freerock et d'improvisation. Energie du free, hargne
du rock, mêlé à une certaine forme de passion et de spontanéité
; nos trois guérilleros du son abattent les unes après les autres
les portes de notre asthénie pour nous laisser en fin de course,
pantelants, hébétés. Le tour de force de ce projet n'a rien de complexe
ou de conceptuel ; il met simplement en relief des techniques "
simples " qu'ils adaptent à leur regard, par le biais d'une interprétation
tendue. The Thing reprend ici le flambeau, l'étendard d'artistes
tels que Don Cherry, évidemment et The lounge Lizard,
par instants. Sur scène ils se produisent avec la légende du free
jazz Joe Mac Phee, avec lequel ils ont enregistré un live
courant 2001. Somptueux.
www.smalltownsupersound.com
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MLADA
FRONTA Dioxydes ( PARAMETRIC/www.parametric.info)
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L'idée
planait depuis quelque temps dans l'antichambre créative du label
Parametric Le résultat est un objet unique, inouï compte
tenu des moyens, fruit d'une passion sans bornes pour l'épure graphique
et d'un amour immodéré pour la musique, l'image et ceux qui la font
vivre. Le DVD, sagement tapi, est gansé d'un coffret d'inox aux
contours savamment émoussés. Dans ce refuge d'acier est disposé,
outre Le DVD, un recueil de feuillets glacés format A5, fébrilement
maintenu par une pince où défile une série de clichés splendides,
mêlant friches urbaines, architecture futuriste et collages contemporains
audacieux rappelant par bribes les heureuses intentions de Warp
et son coffret anniversaire. Une fois la première approche évanouie,
il reste à se plonger dans les méandres visuels et sonores de ce
DVD. Habituellement portée sur les franges musicales néo-industrielles,
le label présente avec ce disque multimédia un angle de recherche
sur les contours apaisés quoique tourmentés d'une musique électronique
à forte texture analogique. Les atmosphères qui émanent de ce disque
ont la beauté sombre d'un territoire ravagé, le goût de l'étrange
accalmie qui suit les combats. A dire vrai, la musique de Mlada
Fronta a trouvé dans les compositions de l'immense cinéaste
John Carpenter (qui réalise lui-même la musique de ses films)
un terrain de jeux propice à ses expérimentations, quelques part
entre des landfields désœuvrées, des paysages ambiants insalubres
et de petites mélodies synthétiques dérangeantes. L'image quant
à elle, exploite toutes les ressources revisitées de l'urbanité,
de l'industrialisation et de l'énergie pour offrir un substrat visuel
à ce disque ; depuis la lente rotation des éoliennes au travelling
avant sur le bitume en passant par les friches ou le manège de grues
mécaniques Une véritable victoire sur la sensibilité et les sens.
Superbe.
www.parametric.info
| www.malda-fronta.com
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FENIN
Grounded (Shitkatapult/ La Baleine)
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Le
label Shitkatapult n'est pas à proprement parler le fer de
lance d'une musique policée et douceâtre ; Bien au contraire, il
martèle depuis quelques années déjà son engagement pour l'activisme
sonore, la résistance et la rébellion auditive… Et comme beaucoup,
celle-ci passe par le bruit, le bruit vu comme un acte violent lorsqu'il
est maîtrisé sans être forcément contenu. Pourtant, cette nouvelle
contribution, que l'on doit à FENIN, offre l'opportunité
d'écouter les approches transversales du label, dub ou techno, c'est
selon. Le chien loup esseulé et monochrome en couverture semble
suggérer de multiples interactions avec la musique ; sans doute
son aspect sauvage, émancipé autant que sa capacité instinctive
à aller de l'avant lui confère une certaine promiscuité avec cette
musique. L'approche est ici ouvertement dub, on la doit à un des
piliers centraux du label, Lars Fenin qui étonnement, malgré
de multiples faits d'armes et collaborations signe ici son premier
album pour Shitkatapult. Cette expérience, on la ressent dès les
premières tournures des compositions, la manière de poser les rythmes,
de tourner autour de la mélodie. A rapprocher de Mapstation Vs
Raw Sandoval. Du minimal techno Dub.
www.fenin.net
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COLLEEN
the Golden Morning breaks (Leaf/ La Baleine)
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Les
sons qui peuplent l'univers de Colleen ont leur vie propre,
inaliénable; ils évoluent et se meuvent, naissent puis meurent.
Un pays de l'imaginaire, de l'origine, flottant, définitivement
ancré entre le ciel et la terre, noyés quelque part dans les nuages.
Un imaginaire entretenu par la forme féerique des graphismes de
l'Italien Iker Spozio, où une licorne vient délicatement
effleurer de sa promiscuité l'épaule frêle d'une jeune fée. Quoi
qu'ancré dans la contemporanéité, Cécile Schoot laisse libre
court à ses compositions lumineuses, qui semblent s'appuyer sur
la large histoire de la musique. De l'aveux de sa créatrice, les
influences prennent d'ailleurs davantage pied dans la musique baroque
du moyen âge. Les instruments (Cello, Glockenspiel, etc..) qui se
suppléent fonde une succession de révérences à cette période. On
retrouve un peu de la fragilité ou de l'atmosphère d'artistes, tels
que World Standard, Takagi Masakatsu, Brian Eno, sans qu'ils
viennent à aucun moment interférer. La musique de Collen nous éclabousse
de cette étincelante beauté froide qui réduits toutes tentatives
d'analyse à néant, réduisant chaque amorce de critique à un état
larvaire, bribes de compréhension sans cohésion. Cette beauté n'en
demeure pas moins fragile, intrigante, ne s'offrant jamais totalement
au regard ou à l'écoute. Laissant une part de doute et de mystère
assaillir notre curiosité. Une spécificité qui fait de cet album
une éternelle découverte. Superbe.
Ps : A noter
la sortie très attendue de son live à la VPRO, Amsterdam, dans le
cadre de la mythique série Mort Aux Vaches sur Staalplaat.
www.colleenplays.org
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SUPERCILIOUS
Viva el protocole, my friends !
(Monopsone/ Chronowax) www.monopsone.com
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Supercilious
nous avait charmé par la grâce et l'énergie composite que sa musique
savait avec nuances développer. (…Sans évoquer ici l'affabilité
de ce musicien Tourangeau.) Avec une pointe d'humour, il avait placé
à une hauteur insoupçonnée la barre, nous laissant entendre que
son prochain album serait sublime (next time, we go sublime). Il
se mouille à demi en laissant à une myriade d'artistes le soin de
se pencher sur le berceau naissant de ses premières compositions.
Le couperet de la sélection une fois tombée, par simple souci de
cohérence, semble-t'il (on retrouve avec intelligence les morceaux
en bonus à télécharger sur le site de Monopsone, soit Laudanum,
Stuntman 5, Red Shift, Schengen, Feubo, 2tokiislands et Virga),
il reste 6 protagonistes de choix. Un jeu croisé de remixes enrichis
par 2 inédits du sieur Alexandre Vaudin qu'il convient, par
révérence d'étudier en propos liminaire. Fidèle à sa vision musicale
transversale, The book of relief left behind & so much
love for the Pigs, ces morceaux plongent leur univers dans les
abîmes incertains d'une ambiante étrange, nappes sombres jamais
éloignées de l'esthétique de John Carpenter , d'un Laudanum
voire d'un Styrofoam sur laquelle viennent se greffer boucles
rythmiques, échos et loops, mêlant à l'occasion des voix féminines
qui achèvent de nous convertir. Enivrant, et beau. L'approche des
remixeurs, amis et pairs est intéressante puisqu'elle sonde les
parts cachées de l'univers de Supercilious. Pourtant, l'exercice
est ardu tant Alexandre Vaudin s'épanouit sur tous les continents
et climats des musiques contemporaines. Objectile a sorti
The Matriarcal Society de son orbite industrielle pour en
faire une ballade- électro abrasive entêtante ; Les Suisses de Velma,
tissent avec le même bonheur ces sphères pop-électronica aux climats
denses comme le plomb.Sofus Forsberg insuffle une architecture
minimaliste de glitchs et de micro accidents rythmiques pour un
morceau plein d'une clarté lunaire. Le remixe de Yorgl rappelant
une Tujiko Noriko hexagonale ; Alban Punition nous
la joue Dj Spooky avec un titre très réussi, alors que Stupid
Dog (Vox Populi / ou avec Phillipe Robert) ferme
la marche avec les constructions qu'il a toujours affectionnés,
quelque part entre Shitkatapult, V/Vm et d'autres énergumènes
anglo-saxons. Supercilious est fidèle en amitié et ses amis
lui rendent bien.
Viva
el protocole, my friends ! se révèle une excellente post-face,
propice à approfondir son amour pour la Touraine et les Tourangeaux.
(J'en suis).
www.monopsone.com
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BUSDRIVER
fear of a black tangent (Big dada/ Mush/ PIAS )
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Même
si ce n'est évidemment qu'un clin d'œil amusé au chef d'œuvre de
Public Enemy, il faut néanmoins une bonne dose d'audace pour
se frotter à ce monolithe, même avec humour. Busdriver se garde
pourtant du ridicule avec son hiphop tenace et intuitif, symphonique
et urbain à l'humour sous-jacent. Des titres aux intitulés étranges
ou drôles (Unemployed black astronaut/ map you psyche/avantcore)
; un flow tendu, une belle idée de groove urbain ; Busdriver
évite les gouttes des écueils, ouvrant grand le parapluie de
son professionnalisme et de l'originalité. Emanation du légendaire
Blowed Crew, Busdriver emprunte dans ces constructions aussi
bien au Jazz, à l'électro, aux vieux standard Funk, aux spoken words,
tout devenant finalement source d'inspiration pour cet infatigable
stakhanoviste. Après 4 albums/ Maxi sur Mush (dont un avec
Daedalus, l'autre avec The Weather) voici la diction
incisive et contorsionnée de Busdriver (et sa gueule d'ange)
qui déboule sur nos platines ! qui nous rappellera le meilleur de
Lex et Anticon. La bande son de notre été.
www.bigdada.com
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Michael
GALASSO high Lines (ECM/
Universal)
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L'écrasant
historique que recèle la presque totalité des oeuvres d'ECM n'est
plus à discuter. Michael Galasso, discret chef d'orchestre
de l'ombre s'est fait une réputation sans faille en arrangeant la
bande originale de Wong Kar Wai, un certain " In the Mood
for love ". Au-delà du succès médiatique de cette œuvre, c'est
toute la justesse et le sens de la musicalité, du raffinement qui
nous avait séduit à cette époque et qu'on redécouvre avec un plaisir
non feint sur ces Hautes lignes. Les compositions sont enlevées,
aériennes, elle achemine beaucoup d'émotions aux confins de notre
esprit. Leur fragilité et leur profondeur semblent s'opposer, se
jauger l'une l'autre dans un jeu de confrontations constant, d'éviction
et d'attirance, ouvrant l'écoute à une large gamme de sensations,
de l'évasion au dépaysement en passant par la nostalgie. Galasso
s'est attaché les services de quelques brillants musiciens,
parmi lesquels Terje Rypdal à la guitare, Frank Colon
ou Marc Marder. Essayant de nouvelles combinaisons, oeuvrant
un peu à la manière du Balanescu Quartet en intégrant différents
éléments exclus des registres classiques (Bass, Guitare). Pourtant,
dés lors que la guitare prend une certaine assurance, qu'elle se
laisse aller à des solos bas de casse, on décroche rapidement préférant
se réfugier dans l'intimité de ses petites constructions. Equilibriste
entre tous, Galasso laisse vagabonder son imaginaire sur
les filins tendus de ses Hautes lignes. Et même s'il risque la chute
à plusieurs reprise, on y trouve des très grands moments
d'apesanteur.
www.ecmrecords.com
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PERCEVAL
MUSIC Vies scolaires (Effervescence/ La Baleine)
www.collectif-effervescence.fr.st
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Etrange
intitulé et drôle de patronyme pourrait s'avérer un préambule honorable
à l'étude de cet album. Pourtant, ne vous arrêtez pas là, il faut
plonger dans cet album, sauter l'humour de rigueur (les titres :
Cœur de rockeur, Mon miraille, Eau Forte) Construit autour
de l'usage intensif de guitare, batterie mais aussi du violon, du
clavecin, de l'accordéon et du piano, ce projet a un rapport particulier
bien que lointain avec la musique médiévale. De nombreux groupes
ont déjà transposé dans leurs mélodies, des pans mélodiques entiers,
héritages de musique d'antan comme c'est le cas pour Helium,
ou dans un registre Illbient avec Spectre. Pourtant, plus
que chez aucun d'eux, Perceval music a su pervertir [pourfendre
?] le genre (musique de chambre moyenâgeuse) à ses compositions,
sortant le style de sa gance académique pour lui donner un aspect
profondément rock. Ce qu'il y a d'intéressant dans cette musique,
c'est la profondeur, la patine qu'elle donne à la composition. Ici
les sonorités profondes du violon et du clavecin (qui donne un petit
côté Wendy Carlos, en moins kitch) sont perverties par une
électronique enjouée et tourmentée ou un rock atonal tendant vers
les sphères post-rock (façon Ganger) Une musique entêtante,
symphonique, répétitive et brinquebalante, racée.
www.collectif-effervescence.fr.st
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ECHO
DEPTH FINDERS The city of the dolls (Meteosound/ La Baleine)
|
A
proprement parler, Meteosound compose, en présence de Echochord,
Shitkatapult ou encore Textone, une sorte de fratrie,
une petite communauté dont l'attrait et l'apport résident dans une
esthétique musicale commune. EDF ( !!!) Echo Depth Finders
sont russes et résident dans la ville de Noboskibirtz. Malgré le
nombre important de productions émanant de l'ex-URSS, cette petite
particularité confère toujours, pour nous européens, une certaine
forme d'exotisme, de dépaysement fantasmé. Pourtant, the city
of the dolls nous soumet rapidement à la réalité de ce collectif,
plus proche du substrat goudronné de New York que de la Toundra
sibérienne. Une musique pondérale, urbaine, qui élabore des connections
particulières entre Hip-hop Techno et post rock et climats industriels.
Une terminologie qui semble ainsi emprunter au savoir-faire de labels
tels que Lex ou Anticon voire plus proche de nous
Idwet. En une poignée de minutes, EDF nous entraîne sur la
pente descendante de leurs visions insalubres et dénaturées. Oppressant
! et jouissif ! Une vrai bonne surprise.
www.meteosound.net
|
John
CONVERTINO Ragland (Indigo/hausmusik/ La Baleine)
|
Dans
un esprit proche de celui de Gonzales sur sa dernière œuvre,
John Convertino exerce sa dextérité articulaire le temps
d'une brève immersion dans les abîmes de l'œuvre classique. Une
petite démonstration au piano, des gymnopédies sans prétention qui
malgré le caractère solennel et grave qui flotte au long du disque
gardent quand même un esthétisme fortement contemporain et pour
le coup assez intuitif. On devine que John Convertino ou
son label auront sans doute senti le besoin de s'accorder une petite
trêve, un petit écart de prestige, pour prouver, une fois n'est
pas coutume que les musiciens électroniques sont avant tout des
musiciens. Le jeu est fluide, la technique un peu galvaudée par
moment mais conserve une certaine vivacité et fraîcheur au long
de ces 45 minutes. Quelques part entre un jazz minimal et chopin.
A écouter le soir venu.
www.sommerweg.de
|
INNOCENT
X Fugues ( Bleu electric/ Universal)
|
Innocent
X, possible hommage à Bacon, dépeint à la manière du peintre
des atmosphères tourmentées, climats en mouvement constant où les
sonorités n'arrivent jamais totalement à se stabiliser. Composé
d'Etienne Bonhomme, Pierre Fruchard et Cédric LeBoeuf,
ce trio parisien a assimilé les vertus du désert canadien (option
Constellation) la dramaturgie évanescente d'un Labradford
et l'arythmie tonique des artistes de Chicago. Une musique ample
et fluctuante, plein de gravité et de pesanteur, tissant paysages
noises et atmosphériques sans trop le montrer. Fugues intronise
la voix dans les compositions avec la voix frêle et très appropriée
de Florence Catigny qui donne une tournure un peu onirique
aux compositions et le timbre rêche et un peu moins approprié du
poète Anne-James Chaton, qui a du mal a fusionner avec les
instruments tout en rappelant certains clichés du genre. Fugues
est et reste un excellent album, qui renouvelle son prédécesseur
sans le négliger.
www.innocent-x.net
|
STUNTMAN
5 Melted fake plastic (Effervescence/ La Baleine)
|
Le
projet caméléon de Christian Bagnalasta, Stuntman 5
revient coloniser nos platines à la faveur d'un nouvel album, intitulé
Melted Fake Plastic. Un disque qui à la manière du saurien
suscité, précipite une mosaïque de couleurs musicales et de nuances
de textures dans son univers. Pour autant, la différence avec son
prédécesseur, Bretzel arabesque est tranché ; Il apparaît
clair que le jeune homme, par ailleurs membre de Cinelux,
a choisi de nouveaux axes de recherches, de nouvelles géométries
d'investigations. D'une part, là où les voix étaient (presque) absentes,
on lui découvre aujourd'hui un appétit certain pour la vocalise.
Qu'elle prenne les atours du hip hop, autour du duo Mou & lips
de Huntington/usa ou d'une veine plus folk avec l'attrait que peu
susciter le timbre d'Eric Pasquereau Ces 2 contributions
livrent peut être un élément à la compréhension de ce nouvel album.
Stuntman 5 occupant pour beaucoup le terrain d'une noisy aux savants
entrefilets pop tout en continuant à disséquer le rythme sous format
abstract hip hop et électro bricolée. L'empreinte de Kevin Shield
ou de Bark Psychosis en goguette est ici prégnante, et devient
jouissive, un peu à la manière de Themselves/ 13 & god, lorsqu'elle
est pervertie par un flow hiphop. Peut-être un peu moins ludique
et foutraque que son précurseur, ce Melted Fake Plastic émet
pourtant un écho dans notre âme, comme si en définitive, il avait
cesser d'effleurer la surface pour (tenter de) mieux sonder notre
être. Hors des sentiers battus.
www.collectif-effervescence.fr.st
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AMON
TOBIN chaos theory (Ninja Tunes/ PIAS)
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On
découvre, à mesure qu'on s'enfonce dans la discographie du brésilien
Amon Tobin un certain nombre de caractéristiques, d'éléments
composites qui finissent par former une sphère de thème ; en premier
lieu, cette machinerie sourde et pondérale mêle à des micro cadences
légères et fusantes qui caractérisent si singulièrement sa rythmique.
Ensuite, les ambiances et atmosphères sombres et presque fétides,
qui parachèvent les climats phtisiques et maladifs de ses 2 derniers
albums. Ici, l'objet est particulier, puisque Chaos Theory
est une œuvre commandée, une figure imposée autour de la thématique
d'un jeu vidéo, Splinter cell…le jeu impose ses règles de conduite,
esthétiques et musicales même si finalement, la pochette reste proche
des fractales auxquels nous a habituées Tobin. Dans la droite
lignée de ces prédécesseurs, Chaos Theory enfonce un peu
davantage le clou, maltraitant avec célérité et soin clinique les
paysages auditifs. C'est toujours aussi dense et intense à entendre
même si on regrette d'une part que le Brésilien ait abandonné les
aspects ludiques, la candeur juvénile qui faisaient aussi le charme
de ses morceaux, et d'autre part, le choix de donner de l'attention
à un jeu vidéo, thème un peu pauvre à côté de la richesse imaginaire
que peuvent proposer certains auteurs de la littérature contemporaine,
ou non d'ailleurs.
www.ninjatune.net
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THE
WILD BUD over the top (Flame On/ Indus valley prod)
www.flameonrecord.com
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Ça
ressemble à une pochette de Grandaddy, la douce quiétude
des alpages, peints de la main d'Albert Frey (1855-1923) et pourtant
derrière le projet Wild Bud se cache un quatuor de jeunes
gominés (Senator Duck, JfG, Lee Kenboy, buddy P), qui distille
au fil des 6 compositions courtes et racées un rock'a billy du fond
des âges énergique à souhait. C'est totalement en marge des modes,
la texture du son est sépia et désuète mais pour autant, fraîche,
on vous invite volontiers à les découvrir.
www.flameonrecord.com
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DINO
FELIPE I'm YOU (Schematic/ La Baleine)
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Schematic
prend sur son temps et trouve la belle opportunité de rééditer l'album
de Dino Felipe, anciennement paru sur Asphodel. Ce
détail a son importance quand on connaît la pluridisciplinarité
du label New Yorkais…polymorphie d'une approche musicale qui déteint
visiblement sur Schematic, à voir leur dernière parution.
Cette parenthèse close, on porte vite son attention sur ce bel objet,
au graphisme soigné (une belle pochette extérieure malheureusement
dépréciée par les piètres collages/ tableaux internes). Dino
Felipe de la Vega (si,si) ne prend pas trop d'ambages, et balance
avec une arrogance crâne sa mixture de samples, de click'n cut virulents.
Sa musique est excessive, mais finalement, elle reflète assez justement
l'époque qui l'a vu naître. Sur près de 26 titres, dans un flot
quasi ininterrompu de click'n cut, de glitchs, de phases house,
de petites sonorités naïves, d'ambiances plombées ou surnaturelles,
le maître égrène son zapping sonore et jouissif. Quelque part entre
Blectum from Blechdom et Kid 606 .Une musique ingénue et
inventive, qui a l'apanage de la jeunesse, sa fougue et ses limites.
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THE
GASMAN The Grand Electric Palace of Variety (Planet Mu/ La Baleine)
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A
mesure que croît le label Planet Mu, sa vision de la musique
vient s'étoffer aux carrefours de nouveaux courants, laissant plus
souvent qu'à l'accoutumée l'instinct et la spontanéité gouverner
le navire, plutôt qu'un classique savoir-faire dans la déflagration
électronique. Chris Reeves de Pourthmouth ne le sait que
trop…Les étranges atmosphères, les climats baroques, les sons biscornus
et insolites qui peuplent ce disque ont au moins le mérite de surprendre
et d'étonner à défaut de convaincre !! Des mélodies inaccoutumées,
insolites, donc, sur lesquelles vient se greffer une ossature solide,
qu'on retrouve dans ces sonorités techno européenne du début des
90'. Un métissage de Hardore et de Breakbeat hérétique, et de sons
anormaux et polymorphes. Les seuls noms des titres offrent déjà
un aperçu : Hump, Imodium, Bifidus, Citrimax, Zarin, Flash, Gash,
Ark, Radion, Pic nic, Blurb, R-Lipoic Acid, etc… Une rencontre
étonnante entre Kafka et " Radio Bomb " en quelque
sorte, pour un vrai album étrange, qui ne nous tient que difficilement
en haleine.
www.planet-mu.com
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NAVEL
lunokhod
(Partycul System/ VPC ordre Partycul system, 14, rue des tournelles
51100 Reims France)
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Fondé
en 1997, ce duo de Stuttgart, respectivement composé de Gage
et Floyd a par le passé sorti sur Ophon, un lp
dénommé Alexeij, sorti à l'époque en catimini. 5 longues
années d'une maturation, d'un mûrissement intérieur salutaire, auront
au final payé et se seront concrétisé sous les traits de Lunokhod,
dont l'insigne honneur revient à un label français, Partycul
System pour ne pas le nommer.. Lunokohd s'enfonce un
peu plus dans ce qui faisait le charme de leur premier opus. Soit
une musique hautement contemplative et vibratoire, qui assume pleinement
les effets dronniens développés par quelques pairs. A cheval entre
une démonstration post rock comme sait les suggérer The Postal
Service ou Ma chérie for Painting (Le producteur, Niko
est d'ailleurs membre de ce dernier) ; La démarche rock intuitive
des bardes de Partycul System (Rrsolicoeur et optophone)
; les guitares brumeuses et les radars désertiques de Kranky (Montgomery,
Charalambides et Co) voire quelquefois la répétition et les
drones érigés comme art sonore par Faust ou Neu ! Navel délivre
ici un remarquable album, déployé et consistant,, qui enivrera quelques
semaines durant l'intérieur de votre habitat, comme une fragrance
entêtante. Une belle contribution qui donne irrémédiablement le
désir de se replonger dans les fondements de ces musiques. Seul
bémol, la pochette, hors contexte, qui ne rend pas compte de la
beauté qui se trame derrière elle (comme Angil, en fait).
www.navel-music.de
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ABRAXAS
PROJEKT Cosmik (Océanik création/ )
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Jérôme
Paressant à, de mémoire, toujours refusé les étiquettes, privilégiant
une vision ouverte et transversale à sa musique. A cheval entre
plusieurs disciplines et genres (électronique/ trip-hop/Jazz/ ambiant/
rock/ musique improvisée), sa musique est une évocation nuancée
de l'ensemble de ces genres, une retranscription personnelle de
cet éventail. Oeuvrant à la manière d'un impressionniste, il livre
par nuances diffuses, sans contour défini, les logiques de celles
ci privilégiant tantôt une vision profondément ambiante et climatique,
s'octroyant tantôt de brèves incursions en territoire rythmique.
Accompagné de Philipe Martin, Michael Ruan et Frédéric
Chaplain, ce petit quatuor navigue avec sérénité et aisance
dans les climats tempérés de labels amis, depuis Prikosnovénie (sur
lequel il a précédemment sorti 2 albums, il me semble) pour l'aspect
onirique ou REALWORD, voire ECM pour cette gravité
plombée, qui donne par moment un caractère " sacré " à sa musique.
Même si quelques effets rythmiques enlèvent parfois leur attrait
à certains morceaux, il n'en demeure pas moins qu'il se dégage beaucoup
d'intensité de ce Cosmik, rappelant souvent les divagations d'Hector
Zazou.
www.jparessant.com
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SHANE
COUGH S/t (Enragé Production/ )
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Très
tôt catapulté pendant Hexagonal de la sphère teutonne Digital
Hardcore Recording, Shane Cough avait à l'époque de son
premier album surfé sur cette fin de vague digital punk avec le
succès qu'on lui connaît. Déjà, à l'époque, on pouvait émettre quelques
critiques d'usage sur le caractère formel, lecture exagérément superficielle
et un peu faite sur le tard de ce qu'incarnait l'esprit DHR
; Shane Cough ayant quelque peu gommé le caractère nihiliste
du label (même si Alec Empire s'y est aussi brûlé les ailes)
pour n'adopter au final que la pause convenue pour teenagers en
mal de révolte. La musique est ici et à nouveau, hautement " efficace
", elle s'active à nous convaincre de sa perspective insoumise,
de son caractère rebelle et jusqu'au boutiste.. Malgré cela, au
final, on aura tendance à ne retenir qu'à nouveau cette pause d'usage
dont la photo presse est un très bon révélateur; Pour une musique
un poil timorée qui ne conserve que les écueils et les clichés un
peu grossiers du genre. Preuve en est la production, confiée à Adam
Kviman et Bjorn Engelmann qui ont à leur tableau de chasse
Clawfinger, the Rasmus Eagle Eye Cherry ou Cher…s'il vous
plait (sic) ..Autant dire que ça ne flirte pas du coté de Zeni
Geva , Pita ou Masami Akita…
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EVERYTHING
IS GREEN V /a (Toytronic/ La baleine) www.toytronic.com
OCHRE A midsummer nice dream (Toytronic/ La baleine) www.toytronic.com
3P CONCEPTS (Miles Tilmann/ Loess/ Low Profiles Society)
(Toytronic/ La baleine) www.toytronic.com
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Aux
détours d'Eveything is Green, on retrouve le sens premier
de la compilation, à savoir pénétrer l'univers d'un label et en
saisir les spécificités et les subtilités s'il y a lieu. Ce florilège
d'artistes en provenance de la sphère Toytronic (Londres,
Chris Cuningham) se révèle une très riche entrée en matière, permettant
de mieux cerner les attentes et de préciser, au-delà, l'approche
d'un artiste tel qu'Ochre, développé plus bas. Le label Toytronic,
met ici l'accent sur une diversité d'artistes qui ont fait des accidents
rythmiques, des désistements mélodiques, des surcouches ambiantes
et de l'abstraction digitale leur fond de commerce. On y trouve
une légion d'artistes, tels Maps & Diagram, Num Num, Sovacusa
ect.. Qu'on a, par le passé entendu s'exercer sur Pause 2 rec,
Juno rec, Norman rec et nombre d'autres labels notamment On
peut ainsi concevoir que dans ce giron de petits labels ait émergé
une micro scène, permettant quelques passerelles et échanges de
bons procédés. Pour satisfaire à notre appétit de petites comparaisons,
on retiendra les performances sensibles et belles de Koordinate
of Wonder, Ochre, Maps and Diagrams le reste s'avérant franchement
passable, voire moyen.
L'Ochre,
ocre en français est un colorant minéral naturel, jaune brun ou
rouge, constitué par de l'argile et des oxydes de fer ou de manganèse.
En ce sens, l'étymologie du terme nous offre un angle d'analyse
original pour au mieux comprendre, entrapercevoir tout du moins
la singularité et la gamme de nuances des compositions, de Chris
Leary, le jeune homme derrière le projet. Une musique qui débute
de façon assez classique, par une ambiante naïve un peu dénaturée,
puis dès le second morceau, le jeune homme met en branle toute son
imagination et nous gratifie de compositions obsessionnelles, petites
ritournelles fragiles et entêtantes ; le secret de fabrication semblant
être cette étonnante façon d'empiler les sources (sons électroniques,
analogiques, parfois environnementaux) et de tirer de cette imbrication
un peu étrange de belles litanies comme les mots peuvent quelquefois
le faire des phrases. 13 titres prestigieux qui offrent un passeport
de choix pour infiltrer l'univers scintillant de Toytronic. Frère
de sang de Boards of Canada.
Enfin,
le label TOYTRONIC déroule également un autre concept basé
sur un échange de compétences, de point de vue et de savoir-faire
entre 3 artistes de son écurie. Une plate-forme d'échange tripartite,
où à tour de rôles, chaque musicien œuvre dans sa spécialité ; à
cette séance, nous est donné d'écouter Miles TILMANN qui
nous la joue un peu Steeve Hillage avec son ambiante symphonique,
LOESS pour sa part, adopte une démarche aux tempos réduits
une excursion où les micro-rythmes assurent une cadence au corps,
proche d'Ochre; Low Profile Society qui occupe tout
le second volet de l'album pour un survol des côtes découpé de la
perfide albion sous couvert d'une électro ambiante aérienne et cotonneuse.
www.toytronic.com
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IGNATUS
Messomer ( Rocket Racer/ Out records)
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La
très belle pochette oscillant dans des tons échelonnés du rose au
prune en passant par le bleu, évoque des continents en perpétuelle
mutation, éléments morphiques en constante transformation est une
élégante parabole sur les vertus de la musique de Steve Westbrook,
plus connu sous le nom de Ignatus. Pourtant loin des fluctuations
inhérentes à la pochette, la musique d'Ignatus se révèle plus spartiate
et lapidaire, quelquefois linéaire. Westbrook, ne semble
jamais s'être totalement détaché d'influences majeures qui ont sans
doute marqué à jamais sa musique ; Une musique électronique secouée
de spasmes métalliques ; La texture et les panoramas ici évoqués
lorgnent du côté de Détroit. Un travail minutieux dans le détail
et laborieux sur la longueur ; un album qui peine difficilement
à se renouveler sur la longueur sans éviter les écueils. Un peu
décevant.
www.outrecords.com
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SETTLEFISH
plurality of the choir (Unhip/ La Baleine)
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La
belle fraîcheur de cette pochette, entremêlement de graphismes légers
et fleuris et de photos nouvelle vague met assez justement en bouche
ce Plurality of the choir. Néanmoins, on est pas au bout
de nos surprises, l'écoute aidant.. 5 musiciens, pas moins, ( menés
par Jonathan Clancy) basé en Italie, avec des instruments
trempés dans la brume, qui revisite ici les vertus de l'arythmie
et de la cadence, avec un certain goût pour les questionnements
émo-noise. Un compromis heureux, élégant, entre la fraîcheur de
la pop et le sérieux de la noisy, entre conflits assumés et accords
amiables. Sur le fond, la patte de Settlefish possède une
assise sonore fortement ancrée dans le son de labels tels que Deep
Elm (sur lequel ils ont précédemment réalisé Dance a while,
uppset), dans cette mise en juxtaposition de guitares aiguisées,
de rythmique emballée et de voix écorchées. On spécule sur de possibles
rapprochements, depuis Spy Versus spy à Don caballero
à des formats plus pop enivrante façon Chokebore. Sans faire
de l'originalité une vertu, ce groupe nous transporte loin par son
énergie et cette petite chose qui pourrait bien être du charisme.
www.settlefish.com
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SKUGGE
& STRAVOSTRAND Humla (Onitor/ Kompakt/ La Baleine)
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L'association
de 2 labels inféodés à une électronique racée et primaire est toujours
une promesse de curiosités rythmiques et d'investigations aux confins
de la texture sonore. Loin de toute école et de tout dogme, ces
2 labels suédois n'ont que faire de l'étiquette minimaliste techno
qu'on leur colle abondamment sur le dos/ Cette ouverture d'esprit,
on la lit en filigrane dans le parcours du boss de Mitek,
Stravostrand qui a depuis plusieurs années choisi une variétés
d'entrées sur la musique électronique, lui permettant d'établir
des connexions durables avec Force Inc ou Mille Plateaux
, à titre d'exemple (sur lequel il a réalisé des travaux pour les
material series, entre autres). Sans éluder l'horizon hédoniste
de sa musique, Stravostrand a développé ici, en compagnie
de Johan Skugge, son acolyte du moment, une vision ouverte
de la techno, laissant divers apports extérieurs ( électronica,
glitchs) enrichir l'ossature de base. Au final, on se trouve devant
une forme ambiguë d'art techno qui n'aurait pas peur de faire danser
les gens, une forme post-moderne de l'artificial intelligence de
chez Warp, en quelque sorte. Pas beaucoup de démonstration
dans les vacations de ce duo. Les quotités de rythmes sont rationnées
; chaque sonorité est mesurée, comptée, dosée. C'est une dynamique
de la nécessité qui habite les compositions du duo.
www.onitor.de
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SPRINGINT
GUT (Posten 90) (Pingipung/ La baleine)
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Enregistré
avec amour et dévotion par Andrea Otto, Springintgut
est par essence un disque électro-acoustique, basé autour d'une
partition de Cello, de Glokenspiel, de percus et de samples. Loin
du naturalisme de façade sur la pochette ( plan de coupe d'arbres)
la musique d'Otto est pleine d'une grâce synthétique, ouvertement
emprunte de la culture de notre temps. Sans être originales, ses
compositions restent de bons moments de détente..
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SNA-FU
s/t (Miser records/ overcome)
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SNA-FU
pratique un hard core expurgé de toute complaisance. Sans fioriture
ni détail baroque, le quintet est jeune et cultive sa musique avec
sincérité et une bonne dose de désinvolture. Une énergie puissante
et joyeuse qu'il convient néanmoins de canaliser quelques peu pour
enrichir les structures déjà intéressantes. A découvrir.
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TALES
OF THE UNREST V/a (Imploz/ La Baleine)
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Tales
of the Unrest n'est pas en soi une mauvaise compilation ; elle
vient simplement s'ajouter à une montagne de ses congénères de laquelle
ont extraira que les plus originales. Imploz dresse ici un
panorama de ces artistes de provenance européenne pour l'essentiel
qui se disputent leur talent autour d'une sphère électro-acoustique.
se côtoient ici divers artistes, parmi lesquels Lee Van Dowski,
mais aussi dans un ordre aléatoire Don Marco, Ben Larsen, Agnès,
Autodub, Crowplease, Quenum, etc…. |
JOHAN
SKUGGE volume
(Mitek/ La baleine)
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Le
label Mitek continue, avec la détermination d'un bûcheron canadien
à élaguer les taillis électroniques, les maquis down tempo encombré
pour sortir de la futaie les perles house de demain. Avec Johan
Skugge, ce sont les jeunes pousses de pins douglas qui sont mis
à l'honneur. Une contribution énergique, presque naïve à la musique
électronique.. Les amateurs du genre apprécieront. |
THE
DAYS never lasting love (Day
Off)
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The
Days diffuse dans nos enceintes une approche un peu maladroite
de pop-folk marquée de l'esprit des Beatles, la spontanéité
en moins ; difficile d'adhérer à cette musique professionnelle et
maniérée
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