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Déjà des heures qu’on marchait. On avait tenté de traverser un bois mais c’était un tel fouillis de ronces et d’arbres abattus qu’on avait du faire demi tour. Ensuite, on a suivi le chemin, escaladé une première colline, puis contourné une deuxième. On a traversé un village de pierre désert, excepté 2 ou 3 chats délicatement vautrés là. Je commençais à avoir soif. On a continué notre route en marchant sur le bitume. La paire de "randjos" que je mettais pour la première fois me faisait un mal de chien. On a encore croisé une vieille et ses 2 chèvres, puis quelques voitures, puis la ballade était finie, on est rentrés et j’ai pu enfin enlever ces maudites chaussures. Deux jours plus tard, alors que la douleur commençait à disparaître, j’ai vu un bleu délicatement violacé recouvrir uniformément mes deux gros orteils. |
