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JadeWeb presse #4 |
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presse
#0 Le
journal de Judith et Marinette #9 | En vrac #16 x | La belle vie #5
| Therapid groop #5 | Le jounal de Benoît #6 presse #3 Good stuff #2 | Image gun #1 | Cerveau brouillant comix #1 et #2 | En vrac #18 | L’horreur est humaine #3 |
HeadPress
#22 On
aimerait bien que des revues de cette sorte existent en français,
ça éviterait les contorsions nécessaires des pas
tout à fait bilingues (hum...) pour en apprécier tout le
jus. Car, c’est bien de jus qu’il s’agit avec Headpress (The journal
of sex religion death), somptueuse revue de près de 200 pages entièrement
dédiées à une pop culture qui dépote, regarde
sous les jupes et fait un doigt aux médias conventionnels. Le sommaire
-hallucinant- du numéro 22 (sous-titré " Bad birds ")
propose une rencontre (de 62 pages, glups !) avec les toujours confidentiels
et cultissimes grand ghanas de la Factory 2000, à savoir Bill
Hellfire, Joey Smack, Mickey Ovum… Au programme, un
tour d’horizon complet des activités cinématographiques
de cette future vénérable institution qui intellectualise
le gore, rigole du snuff, fait des bulles avec le softporn et produit
à la chaîne d’authentiques nanars intellos aux titres ultra
référencés mais toujours alléchants tel Infamous
bondage murder, Cannibal doctor ou autres Dead girls don’t say
goodbye. Un véritable militantisme du mauvais goût élevé
au rang d’art. Ça tombe bien, c’est un peu le créneau de
cette revue décapante qui en profite pour interviewer James
Elroy, Bruce LaBruce, Jeanie Rivers, Dead Elvis (Qué ?) etc.
Complétée de notules sur une culture pop de traviole, des
nouvelles, on a droit à un défilé de tordus tordants
qu’on aimerait bien rencontrer mais pas forcément avoir pour voisins
! John Waters a enfin des fils... Epoustouflant. Head
Press # 22 | revue dirigée par David Kerekes |
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La presse à grumeaux Ça
faisait un moment que nous voulions vous parler de La presse à
grumeaux. Ces petites éditions dirigés par Seb Cazes
publient depuis un peu plus de deux ans et demi de tout petits livres
d’images (6X10 cm) imprimés en quadri. Il s’agit de nous présenter
une sensibilité en 16 pages d’illustrations souvent décalées.
C’est vendu 10 francs (1,5 E, je présume.) Le travail d’impression
est soigné, les qualités graphiques sont souvent époustouflantes.
On regrette presque de ne pas en voir plus, mais on est heureux de découvrir
à chaque fois un auteur dont on aura hâte de suivre le travail.
Le
numéro 6, titré Images, nous présente
les dessins d’Isabelle Boinot réalisé sur les pages
d’un cahier d’écolier. Nous voyons des bonhommes et des bonnes
femmes aux visages difformes. Le trait à la fois enfantin et réaliste
donne une dimension tragique à ces figures qui se succèdent
dans des poses tragiques (pendaison, éventration, visage ensanglanté,
décapitation) que viennent renforcer des instants quotidiens (maternité,
piscine), non exempts d’angoisse. Les couleurs (mauve, bleu passé,
magenta, quelques tâches d’un vert oppressant) appliqués
par touches irrégulières accentuent le trouble qui imprègne
ces pages. L’ensemble est touchant, fort, maladif. Ces quelques pages
révèlent une personnalité forte, de l’envergure d’une
Caroline Sury ou d’une Dominique Gobelet. La
presse à grumeaux publie également des recueils de cartes
postales collectif, qui confirment le sentiment de cohérence qui
transparaît dans les livres. On sent des jeunes gens exigeants et
sensibles, qui s’entrouvrent soigneusement pour nous montrer les cicatrices
et les blessures qu’ils portent. C’est beau, douloureux et presque gênant.
Le tout est d’une maturité émotionnelle étonnante,
qui rappelle le choc ressenti en découvrant les travaux de Fredox
et Laëticia dans le numéro 0 de Stronx, il y a dix
ans de ça.
La Presse à Grumeaux |
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En vrac #19
Partagé
entre les anecdotes vécues et des fictions sociales, l’En vrac
de Gilles Rochier pose invariablement de bonnes petites questions
toujours bien vues avec son (déjà) dix-neuvième numéro.
Entre celle : " Tu fais quoi la nuit, toi ? " qu’il
lapide rapidement d’un " moi, je dors parce que demain je bosse "
et l’illustration d’un texte d’Oxmo Puccino sur la banlieue, Gil n’oublie
pas de préciser qu’il rate son bus tous les matins et fait sa crise
de nostalgie sur sa première participation au Festival d’Angoulême ;
c’était ce début d’année et selon les dires de John
" La Belle vie " Larabie, il n’arrêtait pas de
râler... Ainsi va la vie. En
vrac #19
- Gilles Rochier |
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L'aventure est au coin de la rue
Un
petit bonbon amoureusement façonné par Guy Delisle
en 1996, L’aventure est au coin de la rue est un tout mimi ouvrage
où l’auteur s’invente une histoire d’amour avec une belle inconnue,
instantanément relatée par la presse à scandale.
Édité par Opossum, qui avait commit il y a quelques années
un fanzine éponyme, il faudra vous enquérir auprès
de la librairie Opéra comix de Montpellier pour en savoir plus... |
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Mycose #12
Une floppée
de gens biens sont au sommaire du désormais traditionnel fanzine
Mycose (ben oui 12 numéros, déjà...) : Bosley, Jürg,
Gomé, Lhemann, Eco, Phil, Libens, Rochier etc... Tout l'undergraphique
est là, accompagné de petits nouveaux en béton comme
Ben, Bosley, Lem, Monti... Un petite fanzine dont l'apparence ne paye
pas de mine mais qui se chauffe à la nitro. A découvrir
urgemment.
Mycose
#12 -
Collectif |
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