Après quelques années d’absence, pour cause de ras-le-bol et de pas-de-ronds, Jade mute et renaît dans la collection lépidoptère. Une formule inédite puisque cette nouvelle mouture ne sera distribué qu’en librairies et s’axera uniquement dans le champs de la bande dessinée.
Pas de chronique de livres, pas d’actualité marchandisée ni de théorie, juste des témoignages sur le monde de la bande dessinée réalisés par des personnes gravitant dans le monde merveilleux du neuvième art. Des contributions, en textes comme en planches, où leurs auteurs nous parleront de leur quotidien dans un domaine ou, d’amateurs passionnés ils sont devenus acteurs (pas forcément professionnels), confrontant leurs envies à la réalité d’une facette comme une autre du monde du travail. L’offre, la demande, les médias, les expositions, les attentes, l’analyse, les incongruités, les bonnes surprises, les mauvaises, les histoires à coucher dehors, tous de biens bons souvenirs pour plus tard, au coin de l’âtre. Le Jade nouveau tentera de se replonger dans les tonalités du jade ancien : dire les choses avec justesse et humour.
Pour ce numéro, Plageman, de Guillaume bouzard, viendra nous faire un petit coucou et aura la permission de faire comme d’habitude : bouter le beauf hors des plages et prendre des roustes, sous nos applaudissements. Une finalement belle métaphore des tendances nouvelles de la bande dessinée de ces 20 dernières années...
Composé à parts pas forcément égales de textes et de récits en bande dessinée, jade 124U (du nom du code couleur utilisé pour cette quatrième fournée de lépidoptère) est le premier d’une série bi, tri ou quadri-annuelle, selon l’ampleur des contributions des auteurs. Chaque nouveau Jade sera tiré entre 1500 et 2000 exemplaires et il n’y aura pas de retirage.
Nous ne cacherons pas que nous n'avons pas la volonté d'ajouter Jade aux nombreuses et excellentes revues "sérieuses" qui fleurissent en ce moment (comix club, l'éprouvette, 9e art, etc...). Ce nouveau Jade aimerait juste savoir garder un ton léger et enjoué, taquin, comme à su l'être l'ancien Jade.