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Ouarzazate
et mourir, voyage introspectif et digressif, partition poétique
de mots mis en sons, est un Poulpe atypique, très loin des canons
de la série, voire même du genre polar. Comme tous les personnages
habituels de Prudon, Gabriel Lecouvreur ne va que dans une direction
: contre le mur. L'intérêt est de savoir s'il va freiner ou se détourner
et quand. Ici, aux prises avec son passé, ses noirs à l'âme et ses
démons intérieurs, il va aller rechercher sa vérité -un temps lâchement
abandonnée au bord d'un trottoir parisien- au fond du désert marocain.
Un texte beau et vénéneux, magnifié par les fines courbes et les
circonvolutions faussement naïves de Baladi.
EXTRAIT EN LIGNE
les 9 premières pages
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