La
lépidoptère propose
des récits courts en guise de terrain d'expérimentation pour une
kyrielle de jeunes auteurs à découvrir ou à approfondir. Elle est
un laboratoire pour des récits d’une nouvelle vague d’auteurs directement
influencés par les avant-gardes de la bande dessinée qui se sont
développées tout au long des années 90.
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un
rendez-vous avec un inconnu, un mystérieux personnage tendant une
embuscade, un chat désamorçant le danger... Si la situation paraît
étrange, que dire du déroulement : les personnages se déplacent
dans les airs, les rendez-vous se prennent dans les rêves... Didier
Progéas poursuit inlassablement l’exploration de ces démons intérieurs
et offre une histoire au surréaliste marqué. Les logiques narratives
ne fonctionnent que d’un point de vue onirique, les lieux n’existent
que de manière décalée, la vie quotidienne est traversée par des
entités mystérieuses. L’auteur nous plonge dans un monde qui n’existe
pas, ou seulement au fond de nous. Le récit se rapproche de l’écriture
automatique, dégageant une poésie proche des écrivains de la beat
generation. Les amateurs s’y noieront avec délice. |
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