Derrière
la maison, août 2001
Dans
ma Charente maritime natale, on tombe parfois sur des lieux comme ça,
humides et foisonnants. Une simple ballade autour d’un point d’eau se
transforme en parcours du combattant où il faut escalader les
troncs d’arbres abattus et frayer au milieu des ronces pour avancer
un mètre après l’autre. J’imagine l’activité intense
qui doit se jouer ici, le pourrissement régulier et régénérateur,
animal et végétal enfin réunis.
A quelques pas de là un petit chemin propret nous amène
l’air de rien au village. Les façades y sont blanches, les haies
bien taillées et les rideaux tirés. |