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Et si les plus
belles histoires d'amour commençaient au catéchisme, se poursuivaient
à la messe et lors des sorties paroissiales, puis ensuite à l'école
des bonnes sœurs, lors de boums échevelées organisées dans des églises,
puis lors des premières sorties entre potes ou dans les grandes
fêtes internationalistes organisées dans un squatt d'artistes… Quand
Markus raconte à ses amis sa quête désespérée sur le grand
chemin de l'Amour et des premières expériences sexuelles, revenant
sur les quatre rencontres féminines qui ont rythmé son adolescence,
Mawil, lui, dissèque en quatre chapitres autobiographiques
d'un drôlerie et d'une sincérité à toutes épreuves la difficulté
des rapports fille/garçon de nos années timides. "On peut toujours
rester amis" -soit "Je ne t'aime pas suffisamment pour tchounker
tchounker avec toi" en langage fille- est le premier livre à paraître
en France d'un jeune auteur berlinois surnommé là-bas le "Woody
Allen de la BD".
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