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GALAXINA
Par
delà l’infini des étoiles, embarquons pour la longue
quête de l’étoile bleue de quartz, avec un équipage
haut en couleurs. A la barre du vaisseau, la fabuleuse Galaxina,
androïde aux formes féminines parfaites…
Après
un générique allègrement pompé sur Star
Wars, on commence instantanément à comprendre que
malgré la chouette tenue des images et des effets spéciaux,
ça va pas planer très haut niveau histoire. Le seul
nom de William Sachs à la réalisation aurait
dû nous mettre la puce à l’oreille ! Comment oublier
que trois ans plus tôt, l’immonde réalisateur nous
jetait à la tronche un vomitif et con The
incredible melting man, l’histoire d’un homme qui fond et
poursuit des filles avant de se transformer en flaque douteuse au
générique de fin. Alors pas de surprise lorsque le
capitaine Butt, un acteur d’une mocheté sans nom -et doublé
par Roger Carel- boit du pinard vert, gobe un œuf martien
avant de recracher un bébé alien à quatre pattes
(que l’on retrouvera plus tard avec une petite dent devant !) et
sort d’une chambre de cryogénisation transformé en
captain Cavern. Pas de surprise non plus à la vue d’un hologramme
cochon qui montre ses nichons, d’une secte de bikers qui prient
en criant Vroum, vroum, ou encore d’un vieux Chinois qui
débite sans cesse des proverbes à la con ne voulant
rien dire…
Pourtant, on ne pourra s’empêcher de s’arrêter tout
droit devant la plastique parfaite de Dorothy
Stratten, pulpeuse playmate de Playboy en 1980,
et malheureuse victime de son psychopathe de mari qui l’abattra
d’un coup de fusil juste avant la sortie du film. Moche. Galaxina,
le premier androïde qui fait bander, et tous ses acolytes spatiaux,
seront donc bien évidemment confrontés à plein
de vilainoux de l’espace, ainsi qu’à des lieux intergalactiques
interlopes, tel ce bordel sidéral où copulent des
itis laids et bêtes, parmi lesquels une abominable maquerelle
à gros pif et à barbe de chair s’entend dire par notre
toujours charmant capitaine : "J’ai passé une très
bonne soirée, mais c’était pas ce soir…" Incontournable.
Si vous appréciez l’humour gras et qu’un poil de dessous
de bras vous fait rire, il est certain que vous applaudirez à
tout rompre cette séquence dans laquelle notre tendre capitaine
discute avec l'hilarant Croc-croc, sorte de gros rôti de porc
poilu à face de mérou qui mange des cailloux et zozote
grave ! Pour l’amateur donc.
Disponible
en DVD dans la galaxie sur Pluton 3.
Pierre-Henri
de Castel Pouille
GALAXINA
| 1981 | USA | couleur | 80 minutes | Réal et Scén
: William Sachs | Int : Dorothy Stratten (Galaxina), Steven Macht
(Thor), Avery Shreiber (Capt. Butt), James David Hinton (Buzz).
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