L'illustration de la couverture du Faust est toute en largeur : sa taille correspond au fait qu'elle englobe la première et la deuxième pages de couverture, ainsi que les rabats.
        Plusieurs versions ont été réalisées, jusqu'à trouver celle, inspirée par ailleurs d'une illustration faite auparavant, qui répond le mieux à cet emploi. Le statut d'une couverture est complexe : c'est l'habillage, et elle doit attirer le lecteur potentiel. En outre, elle reflète le propos de l'ouvrage, et intègre une typographie.
        J'ai tenté d'éviter quelque chose d'illustratif, en cherchant plutôt quelque chose qui fasse sens, avec suffisamment de subtilité et de clarté.
        Ce qui est amusant ici, c'est qu'après plusieurs versions assez travaillées, j'en suis réduit à me retourner vers une version de brouillon, que je trouve beaucoup plus équilibrée et spontanée.